Articles

Affichage des articles du mai, 2018

Mes enfants

Image
La vie (ou l’humain) est drôlement faite hein. Pour plusieurs d’entre nous, on rêve de quelque chose pendant longtemps, on l’espère, on le désire et puis quand on l’a eh bien on est insatisfait de ça. J’avais toujours voulu une grande famille, pas 1 enfant parce que  ma mère qui est enfant unique me l’avait toujours déconseillé, pas 2 enfants au cas où ils ne s’aimeraient pas, pas 3 parce qu’il y en a pas mal toujours un laissé à part (je salue ici mes 2 sœurs), mais bien 4 enfants.  Le nombre me paraissait bien, un chiffre pair et assez de marmaille pour avoir la chance qu’il y en ait au moins 1 sur le lot qui vienne nous visiter au foyer quand nous serons très vieux (ou même nous prendre chez-lui, on peut bien rêver hein 😉!!). Nous avons eu 4 enfants, 4 magnifiques petits êtres pleins d’énergie que j’aime de tout mon cœur. Mais la vie n’est pas de tout repos avec eux… Nous avons eu notre lot d’évènements avec eux (comme la fois où mon gars de 5 ans était fâché d’être dehors

"As-tu vraiment le droit?"

Je suis une personne confiante de nature, pour moi toute personne est honnête jusqu’à preuve du contraire et les produits des info-pubs fonctionnent. Ça fait malheureusement de moi une cible un peu crédule pour certains enfants, comme j’ai pu l’expérimenter cette semaine. Mes enfants sont de façon générale assez honnêtes, particulièrement ma grande fille. Si elle me dit quelque chose de faux je peux le voir dans son visage et en la « cuisinant » un peu elle finit toujours par tout nous avouer. J’en ai un qui aime parfois « maquiller » la vérité, mais en général je suis capable de dire quand et en parlant avec lui il finit aussi par nous avouer ses mensonges (du genre qu’il a mangé des pépites de chocolat en cachette). Un soir après l’école, une bonne amie de ma fille vient sonner pour la voir et elles me demandent si elles peuvent aller au dépanneur s’acheter des bonbons, l’amie ayant apporté de l’argent. Comme elles n’ont aucune grosse artère à traverser et qu’il y a un trott

C'est parce que quelque chose de mieux t'attend ailleurs

Il y a de cela bientôt 11 ans nous avons commencé à magasiner notre toute première maison. Nous avons visité plusieurs endroits, cernant un peu plus nos besoins et désirs à chaque fois. Nous avons fini par trouver celle qui nous plaisait, LA maison dans laquelle nous voulions établir notre famille, dans un quartier jeune et dynamique. Malheureusement, les gens qui avaient fait une offre juste avant nous ont réussi à vendre leur maison dans les 72 heures allouées, nous faisant manquer notre chance. Sur le coup j'ai été très déçue, mais en roulant dans cette même rue nous en avons vue une autre à vendre, l'avons visitée et l'avons achetée. Finalement celle que nous avons achetée convient mieux (terrain plus grand, au fond du rond-point plutôt que sur le coin, etc.) et ça a été notre toute première expérience en ce genre. À savoir que si nous n'avions pu avoir la première c'est qu'une autre encore meilleure nous attendait. L'année dernière, notre bien-aimée

Mon porte-bébé

Image
La fin de semaine dernière, comme il a fait très beau et chaud, nous avons décidé d'effectuer le grand ménage du cabanon. Et puis comme les premières ventes de garage auront lieu ce samedi et dimanche dans notre ville, nous en avons profité durant la semaine pour essayer de trouver tout ce dont on ne se servira plus pour mettre en vente ce samedi. Comme ma petite dernière grandit, il y a plusieurs choses dont nous avons pris la décision de nous départir, n'en ayant pas ou seulement très peu fait usage au cours de la dernière année. Je sais très bien que c'est fini, nous n'aurons plus de bébé, nous avions pris cette décision bien avant que notre dernière coquine pointe le bout de son nez, mais mettre ainsi en vente mes derniers articles de bébé est venu remuer un petit quelque chose au fond de moi. Une dame est venue chercher le porte-bébé avec lequel j'ai porté si souvent ma petite dernière quand je devais faire le repas et qu'elle pour sa part ne voulait

Ne pleure pas...

Quand j’ai vu mon premier petit « plus » bleu, après un moment de stupéfaction (on m’avait fait un test de grossesse à l’hôpital la semaine précédente pour savoir si je pouvais prendre des antibiotiques) j’ai éprouvé une immense joie, puis j’ai commencé à me préparer. Nous avons préparé les couches, les vêtements, la chambre, la poussette, les jouets, etc. Je me suis préparée à l’accouchement, j’ai essayé de me préparer pour quand notre petite serait avec nous, mais rien ne pouvait préparer aux émotions de mes enfants. Plus particulièrement à leurs peines.  Je ne parle pas des pleurs d’un bébé qui a faim ou est fatigué ni de ceux d’un tout-petit à qui on refuse un jouet. Je parle des pleurs de peine d’un enfant, celle pour laquelle on ne peut rien. Celle qu’on voudrait éviter, mais dont on sait qu’on ne doit pas le faire. "Ne pleure pas" c'est ce que je me répète quand un de mes enfants revient avec son coeur en miettes. Aux dernières vacances de Noël, mon ga